Dans deux semaines......Confirmation du visa. Ou plutôt de la facilité d'entrée. Nouveau départ. J'ai pas mal rayé en trois jours. Suppression de mon profil . Dérisoire. Régime forcé de mon répertoire. Nécessaire. MSN s'est depuis longtemps tristement affadi. Quelques paroles échangées. Voir récitées. Banals "ça va" et "Hey" de politesse qui ne parviennent pas à masquer la disparition d'amitiés autrefois entretenues aux ciseaux à ongles. Contacts inconnus qui au fur et à mesure des mois se sont amoncellés. Contacts perpétuellement absents qui semblent avoir disparus de la surface de la terre. Contacts relou qu'on s'empresse d'éviter en choisissant la sacro-sainte option "apparaître hors ligne". Contacts fidèles qu'on préférerait à nos côtés plutôt que derrière leurs ordinateurs. Contacts d'un soir, rencontrés le temps de vite sympathiser, d'échanger des adresses aux noms ridicules, puis vite oubliés et relégués à la case indésirable....Volonté de prendre une autre autoroute. Une voie plus rapide sans péages amicaux à forte tendance ralentissante. Chaussée glissante qui nous mène tout droit à une nostalgie à payer immédiatement.....Chacun sa route. Oui, oui on sait chacun son chemin. Mimisiku a depuis bien longtemps été euthanasié. Porteur de la grippe aviaire parmi tant d'autres oiseaux migrateurs. Térassé par ce qu'il croyait être son vaccin contre la polyo. A vrai dire, il l'avait déjà choppé. Tout comme bon nombre de MST attrapées suite à des rapports non protégés sur des plages balinaises. Sortez couverts. Lui il ne l'a pas fait. Paix à son âme (son corps ayant été dévoré par sa mygale seuvrée au concentré de pigeons parisiens). Mais je m'égare. Digression chargée en ennui profond. Suite logique sans aucune corrélation de bon sens. Egarement que j'éspère tout sauf passager. Point à la ligne. Ouvrez les guillemets. Je m'en vais respirer.
19/06/2008
01/06/2008
Raison/Déraison
J'en est ressenti le besoin. Là, au fond de mes entrailles. Pour cela la phrase n'avez plus de sens. Comme pour rompre. Demain ou peut être dans un an. Vivre.
Mon jardin est en fleurs. Plutôt le leur. Me rouler dans l'herbe. Encore une fois. Le chat s'avance près de moi. Ronronnement d'asthmatique. Merci à toi. La haie ne délimite que trop bien notre espace. Alors, allons plus loin.
Les valises seront déjà prêtes. Car les vaccins le sont, eux. Mes billets attendent. Non je ne dessine pas. Sortir de soi. Transe/Enfance....Jusqu'à la perdition des membres. Poids du corps, sensations de vouloir être autre. Soleil qui frappe contre le velux. Moquette qui fut bleue. Nid pour acariens. Le visage soucieux de ne pas l'être. Quand la paranoïa put enfin régner.
La forêt m'accueille toujours. Les fraises des bois. A éviter. On ne sait jamais, un renard. Peut-être. Les mures pesant légèrement au dessus des épines. A partir d'un mètre. Odeur de terre, mais aussi d'humus. Retourner les feuilles avec mes pieds. Sur le sol, river les yeux. A la recherche de toute vie. Quand celle-ci se présente, l'admirer calmement. Tenter de l'amadouer. Puis la laisser. Hier, un faisan. De mon vélo. Dans un champ. Apaisé, 10 minutes.
Le village. Nostalgie de ceux qui l'ont arpentés de leur démarche octogénaire. Lente, pourtant soutenue. Autrefois, trottinante. Vers la fin, impossible. Le mouvement bloqué par son sentiment de mort. Proche. Hélas, trop. Des ruelles, familières, qui serpentent. De la Seine à la tour. Mauvaises herbes aimées. Orties blanches à saisir du bout des doigts. Sans crainte. Lierre grimpant. Semblable à un mille-pattes quand on a la lubie de le déchirer de son hôte. Générant alors son dernier cri.
Fuir ces maisons extatiques aux relans de satisfaction non-dissimulée. Dans un mois. Pour découvrir ce qu'il y a plus loin. Si c'est encore possible. La vieille église de ma première communion. La façade blanche de la mairie. Son blason immémorial, figé dans ma mémoire. Cette librairie, récemment fermée. L'épicerie, depuis peu rénové. Le temps qui s'affirme contre mes souvenirs. Mon étonnement trouble quand l'enfant prodigue revient au pays. Sentir le lilas. Seule satisfaction depuis que le surot a quitté mon voisinage. Prendre la route. Lever le doigt et attendre. Pour cela plus que quelques semaines.
Rwanda. 2 juillet. Vacuité de l'attente.
Mon jardin est en fleurs. Plutôt le leur. Me rouler dans l'herbe. Encore une fois. Le chat s'avance près de moi. Ronronnement d'asthmatique. Merci à toi. La haie ne délimite que trop bien notre espace. Alors, allons plus loin.
Les valises seront déjà prêtes. Car les vaccins le sont, eux. Mes billets attendent. Non je ne dessine pas. Sortir de soi. Transe/Enfance....Jusqu'à la perdition des membres. Poids du corps, sensations de vouloir être autre. Soleil qui frappe contre le velux. Moquette qui fut bleue. Nid pour acariens. Le visage soucieux de ne pas l'être. Quand la paranoïa put enfin régner.
La forêt m'accueille toujours. Les fraises des bois. A éviter. On ne sait jamais, un renard. Peut-être. Les mures pesant légèrement au dessus des épines. A partir d'un mètre. Odeur de terre, mais aussi d'humus. Retourner les feuilles avec mes pieds. Sur le sol, river les yeux. A la recherche de toute vie. Quand celle-ci se présente, l'admirer calmement. Tenter de l'amadouer. Puis la laisser. Hier, un faisan. De mon vélo. Dans un champ. Apaisé, 10 minutes.
Le village. Nostalgie de ceux qui l'ont arpentés de leur démarche octogénaire. Lente, pourtant soutenue. Autrefois, trottinante. Vers la fin, impossible. Le mouvement bloqué par son sentiment de mort. Proche. Hélas, trop. Des ruelles, familières, qui serpentent. De la Seine à la tour. Mauvaises herbes aimées. Orties blanches à saisir du bout des doigts. Sans crainte. Lierre grimpant. Semblable à un mille-pattes quand on a la lubie de le déchirer de son hôte. Générant alors son dernier cri.
Fuir ces maisons extatiques aux relans de satisfaction non-dissimulée. Dans un mois. Pour découvrir ce qu'il y a plus loin. Si c'est encore possible. La vieille église de ma première communion. La façade blanche de la mairie. Son blason immémorial, figé dans ma mémoire. Cette librairie, récemment fermée. L'épicerie, depuis peu rénové. Le temps qui s'affirme contre mes souvenirs. Mon étonnement trouble quand l'enfant prodigue revient au pays. Sentir le lilas. Seule satisfaction depuis que le surot a quitté mon voisinage. Prendre la route. Lever le doigt et attendre. Pour cela plus que quelques semaines.
Rwanda. 2 juillet. Vacuité de l'attente.
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